Lors de son développement, tout vaccin passe obligatoirement par trois phases d’essais sur l’homme, appelés « les essais cliniques ».
La première phase d’essai permet de vérifier que le vaccin est inoffensif et que l’organisme le tolère bien.
La deuxième phase consiste à évaluer son efficacité sur la réponse immunitaire tout en continuant de vérifier l’absence d’effets indésirables graves.
La troisième phase permet de comparer, sur un grand nombre de personnes, les bénéfices apportés par le vaccin (c’est-à-dire sa capacité à prévenir la maladie) et les risques de survenue d’effets indésirables.
Si les bénéfices l’emportent sur les risques, les autorités sanitaires lui accordent une autorisation de mise sur le marché, temporaire ou définitive. On parle de « balance bénéfices-risques positive ».
Avant qu’un vaccin ne soit mis à disposition de la population, il faut donc qu’il ait fait la preuve de son efficacité et de sa bonne tolérance lors des essais cliniques. C’est le cas des vaccins actuellement disponibles contre la COVID-19.
Et cela ne s’arrête pas là, le vaccin – une fois administré dans la population - continue d’être étroitement surveillé tout au long de son utilisation.