La nomination du socialiste Olivier Dussopt au gouvernement continue de faire réagir, notamment à gauche. Vertement critiqué après avoir tweeté son soutien au député de l’Ardèche, Didier Guillaume s’est exprimé sur LCP. « J’ai reçu des tombereaux de boue, il faudrait me tondre comme à la Libération ? C’est ça la fraternité ? », s’insurge-t-il. Sur France info, Benoît Hamon critique cette nomination. « Le fantasme du pouvoir étreint les cœurs à gauche comme à droite » et « amène parfois à oublier qu’un jour on s’est engagé en politique parce qu’on avait des idées », déclare-t-il. Pour lui, « ça s’appelle des socialistes en peau de lapin ».
Autre défection au sein d’un parti : le départ de José Évrard du Front national. Florian Philippot l’annonce ce lundi 27 novembre sur BFMTV. « Le député du Pas-de-Calais quitte le FN et rejoint les Patriotes, son parcours parle pour lui », déclare-t-il. Sur France 2, Maël de Calan revient la division de sa famille politique. « La droite se referme, il faut au contraire l’ouvrir d’un côté », déclare le candidat à la présidence de Les Républicains. « LR se referme sur un cœur de doctrine de plus en plus réduit, de l’autre il y a des petits bouts qui s’en vont », ajoute-t-il.
Sur Europe 1, Marlène Schiappa revient sur un sujet qui a fait l’actualité ces dernières semaines : l’âge de la présomption de non-consentement. La secrétaire d’État va dans le même sens que le président, pour elle, « il y a une cohérence à choisir l’âge de 15 ans ». Public Sénat recevait ce lundi matin Annick Girardin. « Il n’est pas question de remettre en cause la surrémunération dans les territoires d’outre-mer », déclare la ministre.