Comment un jeune chanteur français encore peu connu réussit-il à se faire remarquer du producteur des Beastie Boys, groupe légendaire du rap US ? Grâce à un petit miracle numérique : l'envoi d'un simple mail, contenant des extraits de ses chansons. Mais grâce aussi à la belle curiosité d'un dénicheur de talents.
Après « Les choses d'en face », premier album sombre comme un disque de Miossec ou Dominique A, Joseph d'Anvers cherche un magicien qui sache combiner riffs de rock et pulsations hip hop. Sans complexes, il contacte l'un des plus grands producteurs américains, Mario Caldato Junior, qui travaille déjà avec Björk, Beck, Radiohead et les Beastie boys.
Comme au cinéma, Caldato Junior flashe sur le petit Français. Un billet d'avion plus tard, Joseph d'Anvers quitte Pigalle et s'envole pour Rio. Là, pendant un mois, il enregistre son deuxième album « Les jours sauvages » dans un studio situé au pied d'une favela.
Dès lors, pour lui, tout s'enchaîne. Normal quand on a mis le pied dans le temple de la production musicale outre-atlantique. L'un des membres des Beastie boys, Money Mark, lui propose ainsi un duo sur son titre phare, « Kids ». Et par là même, une formidable publicité.
Pour couronner l'année en beauté, Joseph d'Anvers est en lice pour le prix Constantin, aux côtés d'Asa, Yael Naim ou the Do.