Le 1er juillet, le premier ministre hongrois a pris la tête du Conseil de l’Union européenne et ce pour six mois. Dès le lendemain, il entame des visites diplomatiques pour une « mission de paix ». Il se rend en Ukraine, en Chine et rencontre Vladimir Poutine le 5 juillet, avec lequel il évoque la mise en place d’un cessez-le-feu en Ukraine. Cette visite va à l’encontre des restrictions imposées par les Occidentaux, visant à isoler la Russie et son dirigeant, toujours sous mandat d’arrêt international pour crimes de guerre.
En réponse, le 17 juillet, le Parlement européen adopte une résolution condamnant la visite de Viktor Orban à Moscou et réaffirmant le soutien total de l’Union européenne à l’Ukraine.