Pourquoi les associations LGBT ne supportent-elles pas que des gays votent pour le Rassemblement Nationale allant parfois jusqu'à l'insulte et aux menaces ? Ce vendredi matin, Jean-Marc Morandini et ses invités ont évoqué le coup de gueule du député RN Bruno Clavet, qui dénonce l'homophobie des... gays contre lui : "Etant moi-même homo, je vis une chasse aux sorcières des LGBT ! Le RN ne menacera jamais nos droits !", a-t-il lancé sur ses réseaux sociaux.
En France aujourd'hui, est-il possible d'être homosexuel et de droite? C'est autour de cette question qu'un vif débat a éclaté sur le plateau de "Morandini Live" sur Cnews. Parmi les invités Yohan Pawer, président du collectif Eros, n'a pas caché sa colère:
"Beaucoup de personnes ne comprennent pas qu'un homosexuel puisse voter à droite. Hé bien moi, j'ai envie de demander comment des homosexuels peuvent voter pour l'extême-gauche ! Voter le Nouveau Front Populaire, c'est voter la charia en France et donc augmenter les agressions homophobes."
"C'est aussi pour les homosexuels être privés de leur liberté individuelle.", a-t-il déploré.
Et de poursuivre: "Le Nouveau Front Populaire, c'est aussi ouvrir les vannes de l'immigration extra-européennes, et donc avoir des libertés individuelles menacées en France, en tout cas pour les homosexuels. Avec le Collectif Eros, nous sommes là pour les soutenir, nous sommes la majorité silencieuse."
Yohan Pawer a alors évoqué son agression à la gay pride samedi dernier :"Ca s'est très mal passé! On a été pris à partie par une centaine d'antifas qui nous ont reconnus. Un de mes militants a eu le nez en sang. Un journaliste youtubeur qui était là s'est fait voler sa caméras à 7000 euros. Mila a été enfarinée, moi taper! Je vous laisse imaginer la tolérance de cette bien pensance!"
"Depuis je reçois beaucoup de messages de menaces. Pour moi, il n'y a pas d'extrême droite; Par contre, l'extrême gauche existe! Je le vis très mal. Regardez Samuel Paty, on est dans une société hyper violente aujourd'hui. Ca fait très peur! Il y a quelques temps, j'ai été obligé de déménager car mes coordonnées ont été publiées sur les réseaux sociaux et j'ai été menacé de mort!"