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Ce sont les négociations annuelles qui se déroulent pour tous les produits de marque «nationaux», appelés . Les produits de marques de distribution ne sont pas affectées. Chaque année, supermarchés négocient avec leurs fournisseurs de l'industrie alimentaire les prix et conditions de vente auxquelles ils leur achètent une grande partie des produits qu'ils vendront ensuite, indique la voix du nord. Ces négociations, qui doivent être conclues au plus tard le 1er mars, sont traditionnellement tendues, mais sont d'autant plus cette année dans un contexte inflationniste qui pèse sur les marges de tous les acteurs, rapporte La Voix du Nord. Voyant que leurs coûts de production ont grimpé, les fabricants ont demandé aux supermarchés d'acheter leurs produits plus chers. Mais les augmentations demandées sont "délirantes", 20%, dans une interview au Figaro mardi soir Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, qui a publiéRésultats financiers confortables en même temps. La distribution garantit qu'ils ne peuvent pas absorber ces augmentations tarifaires seules et devront les transmettre à ses clients. Le panéliste Nielseniq, formulant l'hypothèse d'une augmentation des prix des denrées alimentaires de 15% en juin 2023 par rapport à 2021, estime que cette augmentation seraitGénérer, pour un ménage avec deux enfants, un coût supplémentaire d'environ 800 euros d'achats de noms comme en 2021. En 2022, ce coût supplémentaire était de 280 euros, a écrit La Voix du Nord. Risque ou risque exagéré? Les supermarchés ont un intérêt à agiter cette menace lorsque les négociations sont toujours en cours. Cependant, ils ne sont pas les seuls à anticiper les augmentations des rayons. "Il y aura des augmentations en mars et juin qui seront dues aux renégociations", a déclaré Clément Genelot, spécialisteDans le secteur de la distribution de Bryan, Garnier & Co. La préoccupation concernant la hausse des prix est exacerbée par un projet de loi sur lequel le Sénat français se penche mercredi. S'il est voté et promulgué avant la fin février, il restaurerait cette année "du pouvoir de négociation aux marques d'étoiles" en facedes supermarchés, "qui pourrait recréer une inflation supplémentaire", observe Clément Genelot. Quelles conséquences possibles? Les ménages français s'adaptent déjà à la hausse des prix, mesurés par INSEE dans le secteur alimentaire uniquement et sur un an à plus de 12% en décembre. Deux phénomènes sont observés: la gamme, c'est-à-dire la recherche de produits équivalents mais moins chers, des premiers prix par exemple et un report des achats aux marques jugés moins chers. Mais la prochaine étape est redoutée par toute la chaîne agro-alimentaire: les clients "décontifiant". En d'autres termes, ils se privent de produits devenus trop chers.