Deux ans d’épidémie de Covid-19, deux semaines de guerre de la Russie en Ukraine et bientôt une crise économique multisectorielle... la présidentielle de 2022 s’annonce comme une échéance cruciale. Pourtant, depuis l’arrivée du Sars Cov2, la gestion autoritaire du gouvernement conjuguée à l’unanimisme obligatoire distillé dans les médias du Système ont enfermé une bonne partie des Français dans une camisole mentale. Et si l’épidémie montre un temps d’accalmie, c’était sans compter l’explosion d’un conflit aux portes de l’Union européenne entre l’Ukraine et la Russie. Depuis l’entrée des troupes de Vladimir Poutine sur le territoire ukrainien, une nouvelle hystérie manichéenne a envahi les Occidentaux. Pendant que tous s’attèlent à porter aux cieux Volodymyr Zelensky, dont on ignore où il se trouve véritablement, les débats sont confisqués. Toute remise en cause de la politique de l’OTAN devient criminalisée, malgré des erreurs manifestes et meurtrières.
Cette nouvelle crise qui s’abat sur les peuples vient ajouter son lot d’incertitudes à la nouvelle ère qui s’ouvre. L’économie, largement attaquée par la planche à billets fumante du Covid-19, souffre désormais des sanctions, des embargos, des pénuries et d’une défiance inédite. Eloignée de sa neutralité, la France, membre du commandement militaire intégré de l’OTAN, court derrière la diplomatie américaine. Emmanuel Macron, qui se rêve en monarque européen, est humilié sur la scène internationale autant qu’il est adulé par les médias aux ordres en France. Une situation inquiétante dont le caractère réversible arrive à son terme.
Le président de l’UPR, François Asselineau, revient sur l’actualité pour TVLibertés. Il explique comment Emmanuel Macron, épaulé par François Bayrou, a désigné ses adversaires à la présidentielle grâce à l’épreuve des parrainages et dresse un panorama de la situation internationale précis et objectif avec un constat : il est urgent pour la France de retrouver son rang de puissance diplomatique non-alignée.