Anne Hidalgo tenait cet après-midi un meeting à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. Dans cette ville dirigée par le Rassemblement national, la candidate socialiste a réaffirmé son opposition à l'extrême droite:
«Je suis la candidate de la réconciliation de la France avec elle-même, et de l'apaisement d'une France divisée, a fait savoir la maire de Paris. Pour toutes ces raisons, je viens ici à Perpignan lancer un appel à l'unité de la France.» Celle qui a appelé à une primaire de la gauche estime qu'elle ne peut pas «laisser les menteurs de la régression se pavaner sans réagir».
Puis, dans une allusion à peine voilée à Eric Zemmour, elle a lancé cette anaphore : « Non, cette France qui recule n’est pas la nôtre. Non, cette nation confite dans une nostalgie agressive n’est pas la nôtre. Non, cette France au passé falsifié n’est pas la nôtre.» «Je ne laisserai pas désigner nos compatriotes musulmans comme les boucs émissaires de la crise française», a-t-elle ensuite déclaré.
Anne Hidalgo a également fait parler sa fibre sociale. Elle a notamment promis de «sanctuariser à 62 ans l'âge de départ à la retraite». La candidate a rappelé que «25% des plus pauvres meurent avant 62 ans. Je ne me résignerai jamais à ce que les plus pauvres soient condamnés à mourir avant de partir à la retraite.»