L’image a fait le tour du monde : mardi 8 juin, le chef de l’Etat, en déplacement dans la Drôme, a été giflé par un individu «visiblement royaliste». Une scène qui n’a pas manqué d’indigner notre invité, Pierre Liscia, candidat en Ile-de-France pour les régionales sur la liste de Valérie Pécresse: «Quand on s’en prend au Président, affirme-t-il, on s’en prend rarement à l’homme, on s’en prend à l’institution. La condamnation de ce geste a été unanime et je m’y associe. Quand j’ai vu ces images, je me suis senti agressé en tant que citoyen et j’ai ressenti une certaine honte (…) On ne voit ça dans aucun autre pays civilisé du monde !»
Concernant la campagne des régionales, Pierre Liscia explique: «Un certain nombre de nos adversaires nous attaquent nommément, bien souvent sur des mensonges, des manipulations et des fake news. Il faut de l’apaisement dans cette campagne. La politique, c’est le débat d’idées, convictions contre convictions, pas l’anathème, pas l’insulte !»
«On voit se dessiner en Ile-de-France des blocs distincts, analyse-t-il encore. D’un côté l’extrême droite, qui a dans ses rangs des personnalités parmi ce qu’elle sait faire de pire, racistes, antisémites et homophobes. Derrière la façade du Rassemblement national, subsiste toujours le FN d’il y a 40 ans ! Et de l’autre côté, on a une extrême gauche qui tourne le dos à la République (…) Donc, oui au front républicain contre l’extrême droite, mais aussi contre l’extrême gauche !»