Grant Thornton, l’un des cabinets leaders en matière d’audit et de conseil en France et dans le monde, accompagne les entreprises dans les différentes fonctions de leur métier. Et une expression revient souvent, en ce moment, dans le milieu entrepreneurial : la raison d’être. Quelle est celle de Grant Thornton ? «Chez nous, c’est un sujet qui est plus qu’à la mode, précise notre invité. Nous sommes un groupe d’associés qui animent ce cabinet qui, bientôt, fera 200 millions de chiffre d’affaires en France (…) et nous avons pour vocation de gérer de la cohésion, d’animer des équipes et cela nécessite de donner un sens à ce que l’on fait. Et jusqu’ici, ce sens, nous le donnons dans notre promesse de marque qui est de libérer le potentiel de croissance des entreprises».
Il ajoute : «Je partage aussi l’idée que la raison d’être n’est pas uniquement un sujet interne à l’entreprise. C’est un sujet qui concerne aussi toutes les parties prenantes et particulièrement nos clients (…)»
Que demande, aujourd’hui, les entreprises à un groupe comme Grant Thornton ? «Elle demande d’être comprises, répond Daniel Kurkdjian. L’entreprise est un univers de plus en plus complexe. Non seulement car l’entreprise s’est ouverte sur le monde mais aussi car, on est en France, et nos règlementations sont extrêmement sophistiquées. Elle demande donc une assistance sur tous les sujets d’ordre fiscaux, financiers, sociaux… Cela dépasse les comptes !».
Et dans quels domaines se formulent exactement ces conseils ? Environnement, intelligence artificielle, rôle et place de la femme dans l’entreprise… «Nous travaillons sur tout cela, confirme notre invité, et aussi sur l’amélioration de la performance, la sécurisation des processus dans ce monde ultra-vulnérable informatiquement parlant mais aussi la diversité, la responsabilité sociale dans l’entreprise (…)»
«Aujourd’hui, explique-t-il encore, il y a des thématiques qui émergent comme le big data, l’analyse des données etc… Car les entreprises ont pris conscience de la richesse du patrimoine constitué par l’ensemble des données qu’elles ont. Donc, comment les mettre en ordre ? Les structurer et en tirer le meilleur parti pour, in fine, améliorer la performance».
Au sujet de l’intelligence artificielle, peut-on dire que la France suit le rythme du changement ? «Elle n’est pas dans le peloton de tête, juge Daniel Kurkdjian, mais elle suit le rythme. De très nombreuses entreprises, tant industrielles que de service, y travaillent et, en ce qui nous concerne, nous avons commencé à travailler à la mise en place de petits robots dans les entreprises ! Cela peut commencer par ça aussi».