D’après le ministère de l’Education nationale, à Paris, sept lycées font aujourd’hui l’objet de barrages filtrants. C’est par exemple le cas des lycées Charlemagne (4e arrondissement) et Jules Ferry (9e arrondissement).
«Il y a eu dix tentatives de blocage ce matin dans la capitale. Tout s’est déroulé dans une ambiance très calme et il n’y a eu aucun incident», précise le rectorat de Paris. En Île-de-France, des lycées sont également perturbés à Gagny, Aubervilliers et Chelles. Dans le Val-de-Marne, plusieurs établissements sont également mobilisés, comme les lycées Christophe-Colomb et Montaleau à Sucy, Pablo-Picasso à Fonteney, Romain-Rolland à Ivry, et Guillaume Appolinaire à Thiais.
À Créteil, on dénombre 20 établissements perturbés, dont deux totalement bloqués. Dans l’académie de Montpellier, cinq établissements sont perturbés, un est même entièrement fermé. Dans celle d’Aix-Marseille, pour le moment, six lycées sont totalement bloqués, cinq partiellement.
Dans l’académie de Bordeaux, au moins 17 lycées sont perturbés. La mobilisation est également très forte du côté de Toulouse, où une quarantaine d’établissements sont perturbés.
Tout est parti de l’appel de certains syndicats lycéens classés à gauche, l’Union nationale lycéenne (UNL) en tête, appelant les élèves à se mobiliser contre Parcoursup, la réforme du bac et du lycée et la réforme de la voie professionnelle.