Alors que l’Italie doit remettre aujourd’hui ses propositions budgétaires à Bruxelles, on devine qu’elles comprendront une nette accélération des dépenses publiques italiennes. La Commission européenne devrait alors sanctionner. Nicolas Bay réagit: «Je soutiens un gouvernement italien qui défend les intérêts de son peuple contre la Commission européenne qui se place toujours dans une logique punitive. Elle veut imposer ses choix politiques aux nations (…) mais n’a pas la légitimité démocratique pour le faire».
Les précédents gouvernements italiens s’étaient pourtant engagés pour tenir une ligne de rigueur budgétaire. «Entre temps, les élections sont venues les balayer, estime Nicolas Bay. C’est le peuple qui décide». Mais quid de la fragilisation de l’Europe qui pourrait découler de la situation italienne ? «Cela ne fragilise pas l’Europe, réplique le député européen, cela fragilise l’édifice de l’union dont tout le monde voit bien qu’il est en échec et qui organise une impuissance collective de nos nations! (…) L’Italie doit mettre un point d’honneur à ne pas accepter les diktats de M. Juncker».
Et tandis que la Bavière s’est rendue aux urnes, la droite traditionnelle allemande a accusé un revers, au profit notamment des Verts et, dans un second temps, de l’AFD qui rentrera au Parlement : « C’est tout à fait spectaculaire, s’enthousiasme Nicolas Bay. En Bavière, l’AFD partait de zéro et atteint près de 11% des voix. Les grands perdants en Bavière, ce sont les alliés de Mme Merkel».
Enfin, concernant les accusations de la justice envers Marine Le Pen qui viennent de se durcir d’un cran, l’eurodéputé dénonce « l’utilisation par un certain nombre de magistrats de l’institution judiciaire à des fins politiques».