Planète de l'horreur-planet of horror- Encelade. Tethys «Labtayt sulci »STEPHEN ROCHESTER

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en 2026 la mission COLEN commence.
Quel sera son destin?
C'est à voir sur la trilogie des Kuipériens (e-book , la Fnac°
1)La forêt de feu, 2)Ombres et terreurs en Virginie 3)Kuiperia
6,7 euro chaque livre
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KUIPERIA

La Présidente des Etats-Unis jeta brutalement le cendrier de cristal au travers de la pièce. Il se fracassa sur le mur en face en une multitude de petits morceaux brillants et acérés qui retombèrent sur le beau tapis bleu.
-Saleté ! Ils ont gagné !

Elle écumait de rage. Son visage était tout rouge et une grosse veine à la base de son cou s’était dilatée sous l’effet de sa colère.

Elle fit pivoter son fauteuil vers la grande fenêtre du bureau ovale et regarda le monument de Washington qui se dressait dans le bleu du ciel comme une fusée. Il semblait la défier. Elle finissait de froisser nerveusement une feuille de papier jusqu’à la réduire à une minuscule boulette. Elle avait tout essayé, cela même dès son entrée en fonction. Elle avait combattu pied à pied avec le Congrès mais finalement malgré toutes ses ruses elle devait s’avouer vaincue : ce programme spatial serait réalisé ! Quinze milliards de dollars par an pendant huit ans ! Le plus important programme depuis Apollo ! Des milliards pour enfin pouvoir installer vers 2026-2027 une vraie base spatiale habitée et autonome quelque part dans le système solaire…. »
Elle ferma les yeux et pendant quelques instants elle imagina ce futur …détestable…

Deux ans plus tôt, juste après son élection en janvier 2017, lors de son Discours sur l’état de l’Union elle avait demandé au congrès de diminuer drastiquement les budgets spatiaux. Pour cela elle s’était appuyée sur les conclusions préliminaires d’un groupe de travail dont elle avait aidé la mise en place quelques mois plus tôt, le Rapport Davis, qui devait cadrer les objectifs du programme spatial américain, et en particulier la colonisation humaine du système solaire. Le Congrès demanda des approfondissements au Professeur Davis. Après plusieurs mois, en juin 2017, il émit des conclusions définitives incroyablement pessimistes : « Impossibilité de mettre en place des bases pérennes habitées en dehors de la Lune » « Cause : les fusées actuelles, mêmes améliorées au maximum ne le permettront pas ! » La Présidente connaissait bien Davis…Elle n’était pas étonnée de ces constatations défavorables...Le Congrès et les autres structures politiques n’opposèrent donc pas de véto à une diminution du budget spatial. La Présidente entérina alors ces éléments et exposa que ce resserrement du programme spatial au péri-lunaire était certes ennuyeux mais qu’en contrepartie cela ferait autant d’argent de plus pour des projets plus utiles, comme lutter contre la pollution par exemple. Elle ajouta que ce ne serait pas si mal d’avoir une bonne base lunaire. L’affaire était donc close.

Le budget spatial, fut alors amputé de 60% ! L’état fédéral et quelques donateurs privés réussirent quand même à trouver quelques fonds de secours pour sauver des missions et des projets sacrifiés. Ce ne fut pas suffisant et finalement à la fin de cette année 2017, l’agence spatiale dut stopper de nombreux projets au grand désespoir du public et des scientifiques. Il fallait donc se recentrer sur le spatial proche : la Lune. On allait y construire une petite une base permanente. On continuerait peut-être à envoyer des Rovers sur Mars…

Mais trois mois plus tard, début en mars 2018, plusieurs membres du congrès, ayant d’ailleurs peut-être des intérêts dans l’industrie spatiale, financèrent une commission pour revoir toute cette question. Ils estimaient que Davis avait bâclé son travail. Malgré les efforts de la Présidente pour rallier suffisamment au congrès de « Pro-Moon », les « Pro-Space » réussirent finalement à pouvoir mettre en place cette ré-étude. Elle fut confiée au Professeur Gardiner. C’était un esprit bizarre et secret mais il avait des intuitions fulgurantes qui en quelques instants pouvaient éclaircir totalement le plus noir des problèmes. Il travailla d’arrache-pied avec une équipe multidisciplinaire composée principalement d’ingénieurs en aéronautique, de planétologues, d’exobiologistes en milieu extrême, de spécialistes en hibernation, et de psychologues.

Six mois plus tard, Gardiner rendait les conclusions au Congrès.
Dans sa première partie il exposa les critères nécessaires et suffisants pour coloniser une planète lointaine. Plus tard, on devait les appeler les « Critères de Gardiner ». Certains parlèrent même du de l’ « Hexagone de Gardiner » car il contenait 6 points d’importance égale.
Cet « Hexagone » établit que pour qu’une population humaine s’établisse sur une planète éloignée, il fallait satisfaire à 6 points précis. Si c’était le cas alors la mission aurait un taux élevé de réussite.

C’étaient :
1) Trouver un site, où il y ait une source d’énergie considérable (de l’ordre de ce que peuvent produire plusieurs « gross...............

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