Vers la voie d'une nouvelle dimension
Gratuit !!! Ci DESSOUS extrait de la Trilogie des Kuipériens
(1) La forêt de feu; 2)Ombres et Terreurs en Virginie et 3)Kuipéria
3 livres, 500 pages au total. Chaque livre 6 euros 70
disponible en e-book à la Fnac !
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architecte ? Les tiroirs étaient vides également….enfin non, en mettant sa main profondément dans d’entre eux, David palpa quelque chose de dur. C’était rectangulaire. Il en ressorti alors un petit objet foncé. C’était comme un livre à couverture noire. Il en souleva la couverture, il y était écrit à la main sur la première page :
«Aux femmes et aux hommes du futur qui trouveront ce manuscrit »
Colonel David-Ethan-Montague BAKER
2ème Régiment de Cavalerie du MARYLAND
17 uillet 1870…..
***
Barbara et David étaient dans le salon. Ils étaient remontés de la cave avec le cahier car il était déjà trois heures de l’après-midi. Ils avaient tout laissé ouvert en bas. Ils venaient de finir un sandwich. Barbara lisait à haute voix le livre du Colonel Baker.
-« J’ai écrit pour les générations futures qui pourront, je l’espère, comprendre les évènements que je vais relater. Je sais que mon époque est trop archaïque pour cela. Les forces commencent à me lâcher et je dois faire vite. Nous étions en avril 1865. La guerre de Sécession atteignait sa fin. On savait qu’une bataille décisive allait survenir vers Richmond, près de la ville d’Appomattox. Le général Grant m’avait personnellement ordonné l’ordre de positionner mon bataillon à cent cinquante kilomètres au nord-est de cette zone. Il était en effet possible que les armées confédérées puissent essayer de se replier dans les montagnes de Virginie et, de là, mettre en place un bastion à revers qui serait inexpugnable. Nous fîmes donc mouvement à partir 6 avril. Nous nous enfonçâmes dans les hauteurs. Nous arrivâmes au lieu convenu le 8 avril au matin. C’était un coin de forêts et de montagnes sans habitants. Un lieu idéal pour se cacher. Nous établîmes le camp le long d’une petite rivière qui courait nord-sud. Elle s’appelait la Cold River. Les 1000 hommes du régiment installèrent leurs tentes et leurs chevaux sur un kilomètre le long du cours d’eau. Non loin il y avait un petit village de la tribu des Sequana. Nous partîmes, moi et mes deux sous-officiers Bailey et Reid, pour ce campement indien car là ils pourraient peut-être nous donner des renseignements sur des passages de personnes dans les environs. Le chef, nommé Goyathlay, nous accueillit dans sa misérable cabane en bois. Après les petites cérémonies d’usage il nous dit qu’à part les quelques chasseurs de fourrure d’ours, il n’avait été vu aucun autre être humain, en particulier de soldats. Quand il apprit que nous étions installés le long de la Cold River, son vieux visage ridé se plissa. Il chassa une grande bouffée du cigare que nous lui avions offert, et en regardant avec un air vague le plafond de sa cabane, il nous dit que c’était un endroit sacré que les esprits avaient l’habitude d’habiter. Il fallait éviter de les déranger. Dans le passé, quand ils étaient venus du ciel, ils avaient combattu sa tribu. Ils étaient méchants et puissants. A la fin un pacte avait été établi. Son peuple depuis n’allait plus dans la vallée de cette rivière. C’était avant le grand-père de son grand-père…Il se rappelait bien de ce qui lui avait dit son père. Il prit alors un morceau de branche de sassafras qui trainait sur le sol. De sa main encore agile pour son âge il traça un sillon qui représentait la Cold River et, entre ce sillon et lui, il dessina la silhouette stylisée d’un être humain couché perpendiculaire au cours d’eau avec une petite croix dessus qui semblait le couper en deux. Quand nous lui demandâmes ce que cela signifiait, il dit qu’il ne fallait pas approcher à moins d’une demi- journée de marche de la rivière, une demi-journée d’un homme solide. Cela voulait dire environ six milles. Nous ne pûmes en savoir plus car le vieux chef retomba dans ses pensées intérieures. L’entrevue était terminée. Nous ré-enfourchâmes nos chevaux sous le regard de quelques « Sequana ». J’étais un peu pensif suite à ce récit mystérieux. J’avais eu l’idée en partant de demander à l’un des indiens des détails supplémentaires, mais cela ne se faisait pas de parler à un habitant en dehors de la présence du chef. Ces pensées s’envolèrent bien vite durant le chemin de retour. L’essentiel, finalement, était qu’aucun ennemi n’était a priori embusqué dans les environs. Cela nous arrangeait bien.
Le lendemain 9 avril, nous continuâmes à aménager le campement. Il faisait un clair soleil. J’avais laissé un groupe d’hommes à 20 milles en arrière au poste
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