Cette semaine, j’étais à New York pour participer à la Granfondo, une cyclosportive de 160 km où se trouvait le champion Mexicain Raul Alcala, meilleur jeune du Tour de France 1987. Il pédale toujours bien (41e sur plus de 4000 participants) malgré ses 53 ans et reste attentif au monde des pros. Et de ce côté ci de l’Atlantique, les cyclistes locaux ont du mal à comprendre que l’épreuve forte des USA, le Tour de Californie, soit en concurrence avec le Giro ! Surtout que pour la première fois, leur épreuve était labellisée World Tour… Certains ont même trouvé que le plateau était moins relevé que d’habitude malgré ce changement de statut. Et pourtant, le cyclisme nord-américain se porte bien avec 3 équipes de premier plan (BMC, Trek-Segafredo et Cannondale-Drapac) sans oublier l’omnipotent fabricant Specialized qui équipe les formations Quick-Step et Bora. Il ne faut pas chercher ailleurs la raison de la présence de Sagan, Majka, Kittel ou Degenkolb, les têtes d’affiche en Californie.