Isabelle Juppé et Penelope Fillon donnent de leur personnalité dans cette dernière ligne droite de la primaire de la droite et du centre. Mardi soir, sur scène à Toulouse, la femme du maire de Bordeaux s’est attelée à tirer un portrait élogieux de l’homme de sa vie, soulignant des traits de caractère aussi importants chez un mari et père de famille que chez un président de la République : «[px_nbsp:nbsp]sang-froid[px_nbsp:nbsp]», «[px_nbsp:nbsp]capacité à trancher[px_nbsp:nbsp]», «[px_nbsp:nbsp]concilier l’autorité et la fermeté[px_nbsp:nbsp]», «[px_nbsp:nbsp]ouverture aux autres[px_nbsp:nbsp]», «[px_nbsp:nbsp]modernité[px_nbsp:nbsp]», «[px_nbsp:nbsp]tolérance[px_nbsp:nbsp]», «[px_nbsp:nbsp]recherche de l’unité[px_nbsp:nbsp]». Des louanges.
Quelques jours plus tôt, Penelope Fillon en avait fait de même lors d’une réunion publiue. « J’ai tout d’un coup senti le besoin de m’impliquer, m’engager, un peu plus fortement que je ne l’ai fait jusque là » avait dit l’épouse de l’ancien Premier ministre ajoutant : « depuis 35 ans, je suis bien restée dans l’ombre mais l’enjeu, je trouve, est différent ».