De ses 19 ans, l’Irlandais Michael Sullivan ne se rappelle qu’une chose : il était gros. Même lorsqu’il était enfant, il était toujours plus gros que le reste de ses camarades. Il a pris de plus en plus de poids et a perdu ses amis petit à petit. À l’adolescence, il a eu une révélation : la nourriture était sa seule amie.
Sa vie à l’école s’est transformée en cauchemar. Un jour, alors qu’il pesait déjà 107 kilos, des camarades de classe ont commencé à l’insulter, et ça l’a profondément traumatisé. « Grosse vache, va » crie un de ses anciens amis. À l’université, les choses sont devenues plus faciles et il a réussi à se faire de nouveaux amis. Mais, il s’est vite rendu compte qu’il n’était que « le gros copain sympa » de tout le monde. C’est ce qui l’a poussé à prendre une décision radicale.
Michael fait alors un choix regrettable et dangereux : il décide de s’affamer. Il a perdu tellement de poids qu’il a fini par n’avoir que la peau sur les os. Il développe un trouble de l’alimentation, une maladie souvent associée aux jeunes filles qui, pourtant, touche également les jeunes garçons qui se voient en surpoids dans un miroir alors qu’en réalité leurs corps sont rachitiques.