Selon le politologue et chercheur libanais Ziad Majed, "le génie diabolique du djihadisme est qu'il ne nécessite pas de transition ou un passage idéologique vers une certaine pensée, c'est un passage direct à l'acte". Ce qui explique les conversions très rapides des terroristes. Il ajoute également que le passage à l’acte se nourrit beaucoup plus d’une frustration, d’une colère, d’une haine du monde. Par ailleurs, les djihadistes jouent sur certaines vulnérabilités des potentiels candidats au djihad pour leur "donner une image, une illusion, un fantasme qu’ils seront superpuissants".