En 2010, Marine Le Pen avait comparé les prières de rue des musulmans à "l'Occupation". Aujourd'hui, la situation n'a guère évolué à Nice. Faute de place, une partie des croyants se retrouvent à l'extérieur de lieux de culte trop petits pour les accueillir, mais la mairie refuse de vendre un nouveau local. "Si la mairie nous le vend, ça peut résoudre le problème et tous les musulmans seront contents, et on prêt à l'acheter à un prix raisonnable", assure pourtant Taoufik Bouhlel, de l'association culturelle Nice Nord.