C'est une première pour la présidente du Front national. Marine Le Pen se retrouve devant le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir comparé en 2010 les prières de rue des musulmans à l'Occupation. Cinq ans plus tard, elle risque jusqu'à un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. "Ce sont des propos scandaleux qui stigmatisent une fraction de la population et qui font un amalgame entre une armée d'occupation qui a fait des millions de morts et quelques personnes qui font la prière de façon pacifique dans la rue", a dénoncé Marie-Joseph Alex, de l'association Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples.