Martin Schulz est de retour à la tête du Parlement européen, mais pour l’ambitieux socio-démocrate allemand, il ne s’agit que d’un prix de consolation.
À l’origine, avec d’autres, du concept du “spitzenkandidat”, à savoir que les partis européens présentent leur chef de file à la présidence de la Commission européenne, Martin Schulz briguait lui-même le poste de président, avec un message social clair.
“La richesse n’est pas répartie de manière équitable en Europe. À Athènes, on voit des gens fouiller dans les poubelles pour survivre pendant que des milliardaires Grecs investissent dans l’immobilier haut de gamme à Londres et Berlin. Les richesses doivent être partagées. C’est pourquoi nous avons besoin d’un système d’imposition équitable en Europe. C’est un de nos objectifs les plus importants”, pense Martin Schulz.
À Athènes, on voit des gens fouiller dans les poubelles pour survivre pendant que des milliardaires Grecs investissent dans l’immobilier haut de gamme à Londres et Berlin.
Il rêvait d’une carrière de joueur de foot professionnel, mais une blessure au genou et un penchant prononcé pour l’alcool ont à l‘époque réduit ses projets à néant.
À 31 ans, il devient maire de sa ville.
Elu en 1994 au Parlement européen, son nom deviendra populaire neuf ans plus tard, quand en 2003, l’ancien ministre italien Silvio Berlusconi le compare à un garde de camp de concentration.
Débatteur féroce, Martin Schulz a joué son rôle d’une façon beaucoup plus “politique” que ses prédécesseurs. Il va devoir réitérer.