Dans la grande famille des monospaces Ford, le C-Max est le concurrent du Scénic ou du C4 Picasso. Comme eux, il existe en version courte ou longue, appelée ici Grand C-Max, cette dernière pouvant embarquer 7 passagers. Notre version courte se contente de 5 passagers qu’elle emmène grâce à un 3 cylindres essence turbocompressé de 125 ch. La gamme essence va de 100 à 182 ch. La gamme C-Max ne compte que deux niveaux de finition, Trend et Titanium. Notre modèle haut de gamme embarque de série ou en option une liste d’équipements de sécurité impressionnante : freinage automatique en ville, correction automatique de trajectoire, détecteur d’angle mort, etc. Dommage que l’équipement riche soit gâché par une présentation quelconque et une ergonomie compliquée. Le moteur 1 litre Ecoboost de Ford a la particularité d’être très discret par rapport aux autres 3 cylindres du marché. Sans affoler le chrono, il s’avère souple à bas régime et monte bien dans les tours. Il est bien aidé par un excellent châssis qui arrive à ménager à la fois un bon niveau de confort et un certain dynamisme. C’est l’un des meilleurs compromis du segment des monospaces compact. Aux places arrière, Ford propose une modularité assez particulière. On trouve bien trois sièges individuels, mais celui du milieu est étroit et ne peut que se rabattre et se retirer. Les sièges latéraux coulissent, mais en diagonale et non pas en longueur. Ils peuvent également se retirer, une manœuvre moins pratique que le simple escamotage dans la plancher. Le toit vitré est en option à 800 €. Manuel de série, le hayon peut devenir à ouverture et fermeture électrique en option pour 600 €. Il s’ouvre sur un compartiment de 471 dm3 sous tablette, assez moyen pour la catégorie. Un volume qui descend à 430 dm3 en position 4 places avec les sièges reculés en diagonale. Si vous enlevez tous les sièges, vous obtenez une vraie petite fourgonnette, comme avec la plupart des monospaces. Là où le Scénic laisse le choix entre 2 motorisations essence seulement, le C-Max en propose pas moins de 5 ! Ce petit 1 litre et ses 125 chevaux constituent un compromis qui préserve un minium d’agrément mécanique sans consommer trop, même si le Scénic TCe 115 est plus sobre et plus véloce à la fois. Un regret cependant : aucune motorisation essence n’a droit à la boîte auto sur le C-Max.