Chez Audi, les breaks s’appellent Avant. L’A4 Avant que nous essayons ici est un concurrent des Série 3 Touring ou Classe C SW. Il a été restylé en 2012 avec au programme quelques retouches sur la face avant, notamment au niveau des feux affinés. Notre version d’essai est dotée d’un V6 diesel de 245 ch, uniquement disponible en 4 roues motrices, associé à la finition haute Ambition Luxe. A l’intérieur, le point fort de cette A4 vient de sa qualité de présentation, toujours à citer en référence même si la dernière Série 3 n’est pas en reste. Toute la partie avant est identique à celle de la berline. L’équipement de cette version haut de gamme comprend les sièges électriques, le cuir ou le GPS, mais il manque pas mal d’éléments comme le démarrage mains libre ou la caméra de recul. Sur la route, l’agrément du V6 TDI est indéniable. Outre des performances de sportive, il offre une souplesse remarquable, grimpe sans s’essouffler jusqu’à 4500 tours et reste toujours discret. La boîte S-Tronic à double embrayage accompagne très bien le mouvement, à la fois rapide, douce et bien gérée. La transmission Quattro permet d’exploiter le couple généreux en toutes circonstances. A l’arrière, l’espace disponible est dans la moyenne de la catégorie, un peu moins généreux que dans une Série 3 Touring mais décent pour 2 adultes. La place centrale est peu praticable, à la fois pour le dossier très dur et un tunnel de transmission envahissant. Les passagers ont droit à des aérateurs individuels, des aumônières et des bacs de rangement. Ce toit vitré est en option à 1630 € ! Avec 435 dm3 de volume utile sous tablette mesuré par nos soins, cette A4 Avant est l’un des plus petits breaks de la catégorie, même si la Classe C SW fait encore moins bien. En contrepartie, le seuil de chargement est bas, le couvre bagage pratique et les formes sont parfaitement régulières. La banquette arrière se rabat en 2/3-1/3 mais le plancher obtenu n’est pas parfaitement plat. Performant, agréable à conduire, bien présenté, le break A4 joue davantage la carte du luxe et des prestations dynamiques que celle de la capacité de chargement. Autre reproche : à quasiment 55 000 €, l’équipement pourrait être plus fourni. Côté consommation, nos mesures révèlent 7,7 l/100 en moyenne. Une 330d Touring demande 0.7 l de moins, mais n’a pas droit aux 4 roues motrices pour l’instant.