Essai Mercedes Classe B 180 CDI Design 2012

Auto Plus 2012-01-25

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 Mercedes, Classe B, 180 CDI, Design  Elle a été lancée à l’automne dernier : voici la deuxième génération de Mercedes Classe B. Par rapport à sa devancière, la nouvelle est à la fois plus longue et plus basse de respectivement 8 et 6 cm. Du coup, elle paraît plus dynamique, moins monospace. Les motorisations s’échelonnent de 109 à 156 ch. Notre voiture est une 180 CDI dotée du petit bloc diesel de 109 ch.   A l’intérieur, on est assis plus bas que dans la précédente Classe B avec une position de conduite façon berline. La planche de bord est entièrement inédite, avec un dessin tout en douceur. Les aérateurs ronds contribuent en plus à une touche sportive. Au centre, l’écran central en série fait franchement penser à une tablette tactile. Sauf qu’il ne l’est pas, tactile : dommage !   Au volant, la position de conduite n’est pas trahie par un comportement plus dynamique que l’ancienne Classe B. On est dans une berline, très peu gêné par la hauteur plus élevé de la voiture. Le tout dans un bon niveau de confort. Le moteur diesel n’est pas un foudre de guerre mais brille par sa souplesse. La douceur générale des commandes et de la conduite est très agréable.   A l’arrière, il y a beaucoup de place vu le gabarit, à la fois pour les genoux et pour les têtes. Mais ceci est valable pour deux : au centre, l’assise est beaucoup plus inconfortable. Et pour cause, il s’agit d’une banquette, et non pas de sièges individuels, laquelle banquette n’est ni fractionnable ni coulissante de série. Pour cela, il faut piocher dans les options et sortir 700 €.   Du côté du coffre, les 486 dm3 annoncés sont en retrait par rapport à la précédente Classe B, mais comparables aux coffres d’un Scénic ou d’un C-Max. Le seuil de chargement est bas. Le plancher peut se positionner de deux façons : en bas, il permet d’accroître le volume, en haut, il vient dans l’alignement du dossier de banquette rabattue et permet d’obtenir un plancher presque plat.   La nouvelle Classe B est plus dynamique visuellement et à conduire, on ne s’en plaindra pas. La présentation intérieure est agréable et l’espace généreux. Mais la modularité manque à l’appel, en tous cas en série. La Classe B n’a de monospace que la forme, sauf à piocher dans les options. Et là, on augmente un prix déjà plus élevé que la concurrence, Mercedes oblige.

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