Ce livre se présente comme un vaste monologue, sorte de testament imaginaire que nous aurait légué Camus. « Je suis revenu de la mort pour parler aux générations futures. Parce que je ne veux pas qu’on leur mente. Et qu’elles subissent ce que nous avons dû souffrir, comme un aboutissement logique. »
C’est donc véritablement Camus (1913-1960) qui se raconte ici à travers Francis Huster.
On observe ainsi l’auteur du Mythe de Sisyphe méditant sur sa vie et la société de son temps au fil des thèmes qui parcourent son oeuvre : la justice, la politique, la religion, son enfance, l’Algérie, le terrorisme, le nazisme, la France de Vichy, l’artiste, Dieu, la liberté, la révolte, le nihilisme…
Le comédien, qui partage avec l’écrivain la passion du théâtre et qui a adapté avec succès La Peste sur scène, nous fait redécouvrir cette voix essentielle penchée sur le destin de l’humanité. Un plaidoyer vibrant pour un humanisme contemporain contre la barbarie.