"L'histoire de Gérôme n'est pas l'histoire de la Haute-Saône. On n'inscrira pas l'avenir de la Haute-Saône avec la nostalgie !". Ces propos lancés vendredi matin à l'hôtel du Département, par le sénateur Yves Krattinger, président du Conseil général, ont clos les débats concernant le devenir du collège vésulien, site aux 400 ans d'histoire. Pendant près de deux heures, le groupe d'opposition UMP et divers droite a expliqué ses motivations quant à voir la réhabilitation du collège in situ et a expliqué qu'il était "préférable de retirer ce rapport" et de prendre le temps de la concertation. Bien sûr, les élus de la majorité ont avancé l'intérêt de "la troisième et dernière proposition", celle qui privilégie l'accueil des élèves dans "un collège moderne", à l'IUFM, route de Saint-Loup. Par deux fois, le président, ancien élève du Gérôme, a invité la salle du débat public à "ne pas réagir". En effet, enseignants, parents et élus, dont l'ancien conseiller général Alain Chrétien, député-maire de Vesoul, Jean-Marie Euvrard, président de la CCIT 70, et Loïc Cavagnac, président des Vitrines de Vesoul, ont assisté à la séance (à noter que la veille au soir, lors de l'assemblée générale des Vitrines de Vesoul, l'association des commerçants et la CCIT 70 ont déposé chacune une motion en faveur du projet de réhabilitation in situ). Avec neuf voix contre et vingt-trois voix pour, le Conseil général a statué sur le devenir de ce collège Gérôme. En septembre 2015 à l'IUFM, la rentrée pourra se faire dans ce nouvel environnement, sur un espace de 5.200 m2, pour un coût de 6,2 millions d'euros selon le Conseil général.
Séverine GARCHERY pour La Presse de Vesoul
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