Plusieurs centaines de personnes, femmes et hommes, ont manifesté vendredi soir sur la Canebière à l’occasion de la journée internationale de la femme. L’occasion pour le Collectif 13 droits des femmes de mettre une nouvelles fois l’accent sur les discriminations faites aux femmes
« Dans le monde entier, rappelle Esther Fouchier, sa présidente, les femmes ce jour là agissent pour leurs droits et rappellent qu’elles sont discriminées : pas d’égalité, atteintes dans leur dignité, battues violées et qu’il y en a assez. Tous les ans on manifeste et tous les ans on répète que nous voulons légalité professionnelle, de l’argent pour les droits des femmes et pas pour les patrons ».
Hors de question pour ce collectifs composées de féministes issues du monde associatif, syndical ou politique de se satisfaire d’une journée-alibi : « Nous agissons toute l’année, explique Esther Fouchier, mais à l’occasion de cette journée conquise de haute lutte nous profitons de faire un point de la situation des femmes dans le monde.
Et Revendications et motifs d’inquiétude ne manquent pas. Et à ceux qu’égrainent depuis des années les mouvements féministes et progressistes, vient s’ajouter désormais l’Accord National Interprofessionnel qui selon le collectif 13, ne fera qu’ajouter de la précarité chez les femmes :
« Nous demandons avec force de refuser l’ANI qui serait dramatique pour les femmes, réagit sa présidente. C’est un texte qui augment la flexibilité pour l’ensemble des salariés, qui casse le code du travail, et qui permettra aux patrons de licencier avec vraiment beaucoup plus de facilité. Comme les femmes sont plus nombreuses au chômage – il faut savoir que sur 10 millions de pauvres en France, 80% sont des femmes, la flexibilité touchera encore plus les femmes ».
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