Près de 25 000 personnes selon les organisations syndicales – 4000 selon la police- ont bravé la pluie et le vent mardi matin pour proteste contre l’Accord national interprofessionnel dit « de sécurisation de l’emploi ».
Une première étape réussie pour les syndicats, a en croire la centaine d’arrêts de travail relevés dans le département.
Mais le fait marquant de la journée, c’était sans aucun doute de retrouver côte à côte dans la rue les deux grandes centrales syndicales, la CGT et FO. A FO, on parle même de moment historique :
« mais je crois que c’est la réaction à cet accord qui doit être historique, estime Alain Vollaro (F.O). C’est une attaque profonde du code du travail avec des remises en cvauses importantes alors que le chômage et la précarité ne cessent d’augmenter ». Pour Mireille Chessa, (CGT) « dans tous les pays d’Europe où on a voulu faire payer la crise aux travailleurs, on a commencé par dérèglementer le droit du travail et c’est ce que nous voyons dans cet accord »
Première étape, disions nous dans la lutte contre cet accord signé, CGT et FO ne manquent aucune occasion de le rappeler, par des organisations minoritaires, et les salariés inquiets de se qu’ils considèrent comme une déstructuration complète du droit du travail ont décidé de mettre la pression sur le parlement pour qu’ils repoussent le texte : « on a commencé à interpeler les parlementaires, et en particulier les socialistes puisqu’ils ont la majorité, explique Mireille Chessa . pour l’instant un seul a accepter de nous recevoir dans le département. On sent un positionnement d’anguille, peut-être parce que ce texte est politiquement indéfendable… »
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