Plusieurs milliers de Jordaniens ont manifesté vendredi à Amman, certains réclamant le départ du roi Abdallah II, une revendication inédite, tandis que la police les empêchait de s’approcher du palais royal pour protester contre une importante hausse des prix de l’énergie.
Le gouvernement jordanien avait décidé mardi soir d’augmenter les prix de l’énergie, jusqu’à 53 % pour le gaz domestique et 12 % pour l’essence, afin de faire face à un déficit budgétaire de 5 milliards de dollars, entraînant des manifestations qui ont dégénéré. Au total, les violences ont fait un mort et 71 blessés, dont 54 policiers, et 158 personnes ont été arrêtées, selon la police.