Suite au premier tour des élections cantonales, la stratégie à adopter face au FN divise l’UMP. Au lendemain du scrutin, le Premier ministre a appelé à voter « contre le Front national », alors que le Président avait refusé l’idée de tout front républicain, repris par le patron de l’UMP Jean-François Copé.
A droite la cacophonie règne, avec des cadres de la majorité tels que Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez ou encore Jean-Louis Borloo qui se sont élevés contre la stratégie du « ni-ni », et ont déclaré qu’ils voteraient pour le PS face à un candidat du parti d’extrême-droite.

A gauche, pour faire barrage au FN une troïka s’est constituée entre le Parti socialiste, les Verts-Europe Ecologie et le Parti communiste, mais sans le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon.

Le FN est-il le grand gagnant des élections cantonales ? L’idée d’un front républicain est-elle légitime face à un parti qui se revendique aujourd’hui en parfaite harmonie avec ce qui définit la République ? Doit-on craindre une vague bleue-marine lors de la prochaine élection, présidentielle celle-là ? Marine Le Pen peut-elle faire exploser l’UMP ?

Invités :
Hervé Novelli, député UMP d’Indre-et-Loire, ancien ministre

Jean-Christophe Lagarde, député NC de Seine-Saint-Denis

François d’Orcival, éditorialiste à Valeurs Actuelles

Azzeddine Ahmed-Chaouch, journaliste.