Al Qarra – C’est d’une même voix que le président malien par intérim, Dioncounda Traoré et le président Nigérien Mahamadou Issoufou ont déploré ce qu’ils considèrent comme étant un recul de l’ONU.
Dans un rapport, Ban Ki Moon secrétaire général des Nations Unies, met en garde contre le risque d’une intervention dans le nord Mali, occupé depuis 8 mois par les groupes armés.
Alors que jusqu’ici le principe d’une intervention de la CEDEAO était acquis après un vote du Conseil de Sécurité, le rapport de Ban Ki Moon pose la question de savoir si un feu vert sera donné.
Bamako et Niamey ont également ajouté que la priorité était à la libération de la zone, tout en insistant sur la dégradation des conditions de vie de la population.
Mais les deux capitales ne sont pas les seules à protester.