Une figure criblée d'hématomes, des pommettes boursouflées, les paupières tuméfiées... Le réalisme des blessures trouble, choque et interpelle. Il ne s'agit pourtant que de maquillage. Cinquante femmes de l'association Ni Putes Ni Soumises se sont ainsi discrètement mêlées à la foule dimanche, à deux pas du centre Beaubourg à Paris, le visage défiguré. Une manière de sensibiliser les passants, de les faire réagir aussi, face à la maltraitance, en cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. En France, tous les trois jours, une femme meurt encore sous les coups de son compagnon ou de son conjoint.


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