Un diadème immense sur ses cheveux blonds... A neuf ans, ses yeux bleus plantés droit dans l'objectif, Anaëlle a décroché le titre de mini-Miss France 2012, le 18 décembre dernier. Pour sa mère, « il n'est pas question d'en faire une poupée, c'était son premier concours et Anaëlle a l'a pris comme un jeu ».
La fillette a toujours aimé les beaux vêtements et les magazines de mode, mais « à la maison, elle n'a le droit de porter ni maquillage, ni talons, je ne lui en ai jamais acheté d'ailleurs. Après tout ça c'est une question d'éducation», clame sa mère qui estime que le débat actuel sur l'hypersexualisation des enfants reste un peu radical.
Pour Chantal Jouanno en revanche, auteur d'un rapport parlementaire sur ce phénomène, il convient d'endiguer cette dérive.
L'«hypersexualisation» des enfants, et notamment des petites filles, renvoie «à la sexualisation de leurs expressions, postures ou codes vestimentaires, jugées trop précoces», explique le rapport.
Le texte de la sénatrice UMP suggère ainsi une série de recommandations, comme la mise en place d'une «charte de l'enfant» ou l'interdiction des concours de «mini-miss».
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