L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a évoqué en connaisseur et avec humour, vendredi 9 janvier à Paris, les difficultés et les ingratitudes du «job» de Premier ministre français.
«Cela marche comme ceci : si les choses vont bien, c'est tout à cause du président, si les choses vont mal, c'est tout la faute du Premier ministre», a-t-il expliqué en français à la tribune du colloque «Nouveau monde, nouveau capitalisme».
«J'ai beaucoup d'expérience après avoir regardé les Premiers ministres français pendant des années. Je crois que c'est un job très difficile», a encore dit M. Blair en rendant un hommage appuyé à François Fillon, «un homme de grande qualité».
Celui-ci, montant un peu plus tard à la tribune, a évoqué le «talent fou» et le «charme fou» de l'ancien locataire travailliste (centre-gauche) de Downing Street (1997-2007), désormais émissaire du Quartette pour le Proche-Orient.