Ils s'étaient baptisés la Cellule invisible. Les neuf personnes appartenant à l'ultra-gauche, interpellées le 11 novembre après les sabotages de caténaires sur des lignes TGV, vont être déférées devant le juge d'instruction en vue d'une mise en examen pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste». C'est ce qu'annonce le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, lors d'une conférence de presse.