Les risques systémiques impliquent de lourdes pertes quand des pays entiers ou des groupes bancaires font faillite. Avant que cela n’arrive, il est intéressant d’étudier les symptômes de contagion visant à prévenir les pertes. Dans notre étude, nous essayons de mettre en valeur les effets causés par le défaut de petits blocs de banques et d’analyser la propagation de ce défaut à d’autres banques jusqu’à la banque centrale.
Ce papier exposera d’abord la topologie du réseau de prêteurs (tels que les banques) et les emprunteurs (tels que les entreprises). Les banques peuvent transférer leur risque de défaut en vendant des CDO à d’autres banques, pouvant mener ces dernières à la faillite si les entreprises font défaut. Avec le modèle de Bernanke-Blinder, nous serons à même de déterminer la proportion optimale que doit posséder une banque entre CDO et prêts interbancaires, dépendant d’un différentiel de taux. Le modèle étudiera particulièrement l’impact de la variation de paramètres clés, tels que la différence (ρ – i), la proportion des banques de la première et deuxième couche. Dans une certaine mesure, on considérera une troisième couche de banque qui représentera la Banque centrale et qui absorbera les pertes des banques de la deuxième couche en cas de défaut.
Le modèle est implémenté en Java et Excel VBA. La simulation implique la creation et la faillite d’entreprises selon une distribution de Poisson. Pour être plus realiste, nous générons différents scenarios de crises et intégrons des modèles macroéconomiques, qui impacteront sur les paramètres d’études.
Nous serons donc capable d’identifier quelles sont les paramètres qui ont le plus d’impact sur le défaut des banques. L’originalité du projet reside d’une part sur la simulation de plusieurs acteurs macroéconomiques, et d’autre part en mélangeant une approche qualitative et quantitative.