Pendant près de 5 heures, les 700 passagers du Nice-Paris sont pris au piège dans une rame de TGV. Livrés à eux-mêmes, ils sont sans lumière, ni réseau téléphonique, mais surtout sans climatisation. A bord, la température et la tension montent. Selon les témoignages de passagers, certains font des malaises, d’autres encore, se battent. Malgré l’interdiction, quelques-uns parviennent à ouvrir les portes pour faire respirer des enfants qui suffoquent. Le long du train, c’est la plus grande confusion. Même les contrôleurs manquent d’informations.