La plate-forme Soutien à Étienne Tshisekedi annonce qu’elle va participer à la présente session extraordinaire de la deuxième législature. Les partis politiques alliés à l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) sont loin de parler le même langage au sujet de la participation de leurs députés élus à la présente session extraordinaire de l’Assemblée nationale. Au moment où l’organe législatif vient d’amorcer, via son bureau provisoire, l’étape de la vérification et de la validation des mandats des députés nouvellement élus, des rencontres se multiplient au niveau des plates-formes de l’opposition ayant soutenu la candidature d’Étienne Tshisekedi à la présidentielle de novembre 2011.
Le regroupement Soutien à Étienne Tshisekedi (SET) est le premier à donner le ton en déclarant, sans ambages, son intention de siéger à l’Assemblée nationale par l’entremise de ses députés élus. Tout en réaffirmant son soutien à Étienne Tshisekedi, le leader de la plate-forme, Roger Lumbala, se dit prêt à exercer son mandat parlementaire au nom de la population qui l’a élu. Un des fervents soutiens d’Étienne Tshisekedi pendant la campagne électorale, il aura été sur tous les fronts. Roger Lumbala regrette, par ailleurs, qu’on ne lui ait pas renvoyé l’ascenseur, sans dire plus. De nombreux observateurs constatent, en effet, que depuis la proclamation des résultats de la présidentielle, ce leader de l’opposition tient son mentor à distance sans toutefois couper le pont avec lui.
Roger Lumbala soutient également la participation des élus de l’UDPS à l’Assemblée nationale indiquant que, « même sans l’avis de leur parti, ils pourraient siéger sans perdre leurs mandats qui sont impératifs ». Il espère qu’avec sa médiation, la question de l’exclusion de ceux qui ont participé à la première plénière sera rapidement réglée.
Alain Diasso