Si je vous dis World Music, révolution tunisienne, violon, chant arabe et textes engagés, je suis sûr que vous partez en courant, je me trompe? Et pourtant, vous auriez tort. Car en dépit de toutes les critiques élogieuse mais réductrices qui paraissent ces jours-ci sur son premier album « Kelmti Horra », Emel Mathlouthi, 29 ans, tunisienne, ne se contente pas de porter un regard critique et polémiste sur son pays en usant des Darbouka et autre Oud, elle s’intéresse aussi et surtout à l’essentiel: la musique.