Xerfi Canal présente l'étude "European Telecommunications Companies", rédigée par Petra Frent, chargée d'études Xerfi Global.

Free est arrivé. Voila plus d'un an que l'opérateur télécom avait annoncé son intention de se lancer dans le mobile, et ce près de 10 ans après le lancement de son offre dans l'ADSL. L'arrivée du groupe de Xavier Niel est un véritable tournant pour le marché français, atypique à bien des égards quand on regarde ce qui se fait ailleurs en Europe.
D'abord, l'arrivée de Free remet la France sur un pied d'égalité avec les grands pays européens en termes de concurrence. Jusqu'à maintenant, la France était en effet le marché le plus concentré avec seulement trois opérateurs disposant d'une licence. Ils sont 4 en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni. Moins d'opérateurs, c'est, en général dans les télécoms, moins de concurrence... surtout quand, comme en France, les opérateurs sont tous nationaux, et que deux d’entre eux, à savoir SFR et Bouygues, ne sont pas de spécialistes des télécoms. A l'inverse, les autres grands marchés voient s'affronter des géants internationaux, comme Vodafone, Telefonica ou Deutsche Telekom. Dernier point enfin, le poids des opérateurs virtuels, les fameux MVNO comme Virgin Mobile, est longtemps resté faible en France, ce qui n’a pas favorisé la concurrence.

Aurélien Duthoit, Free met le marché français au diapason mondial, une vidéo Xerfi Canal

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