Philippe Karsenty présente à l'université de Rheins sa démonstration de la mise en scène du reportage diffusé par France 2, le 30 septembre 2000, prétendant montrer la "mort en direct " de l'enfant palestinien Mohamed al Dura, "tué" par des soldats israéliens.
Poursuivi en diffamation par la chaîne et Charles Enderlin, Philippe Karsenty est condamné
en première instance et fait appel. France 2 et Charles Enderlin affirmant avoir toutes les preuves de l'authenticité du reportage dans les rushes (images brutes), la présidente de la Cour ordonnait le visionnage des rushes, que la chaîne avait refusé de montrer jusqu’alors.
Philippe Karsenty est relaxé le 21 mai 2008.
Charles Enderlin et France 2 ont demandé la cassation du jugement, arguant que la présidente de la Cour n'aurait pas eu le droit de demander le visionnage des rushes.
Contre l'avis du procureur, la Cour a cassé le jugement pour vice de forme, au motif, que le juge ne saurait aider le prévenu à établir son innocence.