Le gouvernement grec s'est résigné mercredi à adopter des mesures d'austérité supplémentaires pour 2011 et 2012, sous la pression de ses créanciers, l'UE et le FMI, pour combler les trous dans ses comptes publics et écarter un défaut de paiement. Ce mesures "visent à atteindre les objectifs de 2011 et 2012 et permettent l'application du programme de soutien de l'économie grecque d'ici 2014", a indiqué le porte-parole du gouvernement Ilias Mossialos, cité dans un communiqué publié à l'issue d'un conseil de ministres de plus de quatre heures. Parmi les mesures figurent "des coupes dans les retraites supérieures à 1.200 euros par mois; ces réductions porteront sur 20% des montants qui dépassent ce seuil", selon ce communiqué. En outre, le chômage technique dans les entreprises publiques, annoncé récemment par le gouvernement socialiste après la fusion de plusieurs organismes publics, va toucher 30.000 salariés du secteur d'ici la fin de 2011, selon ce texte.