C’était il y a quelques jours, Bernard-Henri Lévy était l’invité de Marie Drucker, au journal de France 2. Tripoli, bastion invincible aux yeux du monde entier, venait de tomber grâce au courage des insurgés. Kadhafi et ses fils étaient en fuite. Et Bernard-Henri Lévy nous livrait ses impressions. « Tout le monde, dit-il, vivait dans l’idée que Tripoli était invincible, que la résistance serait acharnée , que la ville tiendrait face à l’assaut des insurgés. Comme d’habitude tout cela s’est effondré comme un château de cartes et la preuve est faite, une fois de plus! que les dictatures sont moins puissantes qu’on ne le croit. Quand les peuples veulent la liberté ils l’obtiennent. C’est la très belle leçon de cet événement. »
Victoire des rebelles ou victoire de la coalition, lui demanda alors Marie Drucker? Sa réponse:
« C’est une victoire des rebelles, de ces rebelles dont on s’est tellement moqué , dont on a osé dire qu’ils étaient comme des lapins détalant dans le désert quand les colonnes infernales de Kadhafi les poursuivaient… Et puis c’est la victoire de la coalition et au premier chef de la France qui a mené cette coalition avec une ténacité remarquable. Le Président de la république a tenu bon, il n’a pas démordu de sa ligne, c’est une victoire de la ténacité et une victoire de l’esprit de liberté… On peut être heureux, ce soir, d’être français. »
Laurence Roblin