En Côte d'Ivoire, le chef de la junte militaire au pouvoir, le général Robert GUEI, a balayé les premiers résultats électoraux des élections du 22 octobre qui le donnaient battu à l'élection présidentielle. Il vient de se proclamer "1er président de la 2ème république ivoirienne". Son gouvernement vient de décréter l'état d'urgence et le couvre-feu. Un groupe d'une trentaine de militaires a bouclé le siège de la Commission nationale électorale (CNE) et en interdit l'accès aux journalistes et aux observateurs. Cette sorte de coup d'état-bis, intervenu alors que le vainqueur légitime Laurent GBAGBO attendait la confirmation de son élection par la commission électorale ivoirienne, a provoqué des heurts et des fusillades dans plusieurs quartiers d'Abidjan.

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