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Le village Aït Adella, comme d'autres villages kabyles, compte de nombreux lieux historiques considérés comme des "veilleurs" ou "protecteurs" du village.
D'ailleurs l'idée de "protecteurs" est assez générale dans la culture kabyle. En effet, chaque maison a son protecteur : a3essas el-hara, et leur nom revient souvent dans la langue orale, surtout dans la bouche des anciens.
Parmi ces protecteurs, il y a, au sommet du village, "Sidi El Bachir".
La légende raconte qu'un saint homme du nom de "Bachir", a vécu au village, et a demandé aux villageois de l'enterrer à l'endroit qu'ils craignent le plus afin qu'il leur accorde sa protection. Depuis, les villageois lui rendent hommage tous les ans, le lendemain du "assensi" d'Azru n Thur. Il s'agit là d'un évènement plus intimiste, car fréquenté seulement par les habitants d'Aït Adella, contrairement à Azru n Thur, qui a une dimension régionale.
C'est également à Sidi El Bachir qu'est organisée "Timecret", le même jour que "assensi".