Anne Hidalgo, Première Adjointe au Maire de Paris, était l'invitée politique de France Bleu 107.1, jeudi 14 octobre.

A cette occasion, elle est revenue sur les "formes de dérives" des élus UMP de Paris qui s'opposent au projet de reconquête des berges de Seine. "Je suis très choquée par exemple d'entendre les leaders de l'UMP Paris, Jean-François Lamour et Philippe Goujon, instrumentaliser la parole du préfet (de police), se faire presque les porte-parole du préfet et le réduire à une fonction partisane, ce qui n'est pas ma conception de la République", a-t-elle déclaré.

A propos de la concertation engagée sur le projet, Anne Hidalgo a expliqué qu' "on touche tout le monde y compris par le site internet de la ville [http://bergesdeseine.paris.fr] où l'on peut faire des propositions et des commentaires", en réponse aussi à l'initiative de Rachida Dati, maire UMP du 7e arrondissement, vivement opposée au projet et qui a lancé lundi une "votation citoyenne" dans sa mairie.

Anne Hidalgo a conclu en ironisant : "Il ne manque plus maintenant qu'une proposition de François Fillon pour nous dire que les voies sur berge pourraient devenir un grand circuit de Formule 1". "Je parle de M. Fillon parce que je sais qu'il aime la Formule 1 et je me dis finalement si on suit ce fil logique des critiques parfois très archaïques et souvent très violentes que nous essuyons de la part de l'UMP, la suite logique ce serait peut être ça", a-t-elle ajouté.

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