« Un film, c’est une boîte à désirs, personne n’imaginerait la refermer à jamais » c’est par ces mots que Cédric Klapisch résumait lors de sa venue à Vincennes en 2006, la mission que s’est fixée les Rencontres : faire prendre conscience au plus large public que le patrimoine cinématographique est fragile et vulnérable. C’est en partant de ce principe que sont nées les Rencontres de Vincennes autour du thème du cinéma de patrimoine, ce cinéma qui est l’histoire du 7e art. Mais attention, qui dit films du patrimoine ne dit pas pour autant vieux films : « Il n’y a pas de vieux films. Ça n’existe pas les vieux films ! C’est un mot absurde », s’enflammait Bertrand Tavernier lors des Rencontres 2008. « Est-ce que, quand vous prenez un livre de Stendhal, vous vous dites “je suis en train de lire un vieux livre” ? Non ! Les films du patrimoine sont souvent plus forts et plus modernes que des films récents ».