Pour Camoes, poète de l'âge d'or portugais, l'île Madère réunit sur un mouchoir de poche au milieu de l'océan, une flore exubérante et un climat à la douceur légendaire. Elle les associe à ses montagnes volcaniques vertigineuses et déchirées par l'érosion. L'île est une citadelle entaillée de toutes parts : champs en terrasses, parcelles de vignes indomptables accrochés aux pentes les plus improbables. Île de la Montagne géante, ainsi pourrait s'appeler l'archipel de Madère, si elle n'avait porté cet autre nom d' Île aux fleurs.