«Debout devant cette porte que je n’avais jamais ouverte, j’ai posé la main sur la poignée, mais elle n’avait pas l’air de vouloir tourner. Elle semblait fermée à double tour. Je n’ai pas pu faire autrement que coller mon oreille à la porte, les yeux fermés. De l’autre côté régnait la paix d’une forêt profonde. Tout était silencieux, seul le calme tourbillonnait. Longtemps j’en ai écouté la rumeur. Mais j’avais beau attendre, il ne passait rien.»
Yôko Ogawa L’annulaire, Traduit du japonais par Rose-Marie Makino-Fayo