Début décembre, les chefs d'Etats et de Gouvernements de près de 200 pays étaient réunis dans la capitale Danoise pour « sauver la planète » ! Le Sommet de Copenhague se voulait historique et après celui de Kyoto, en 1997, ce sommet devait permettre de trouver un nouvel accord international de lutte contre le réchauffement climatique. Beaucoup d'espoirs sont nés de cet évènement international qui se devait d'être historique. Mais au final Copenhague a accouché d'un accord à minima et Les Verts se sont empressés de parler de « lamentable fiasco » : « Le résultat est aussi désespérant que les enjeux étaient d'importance » a-ton entendu au lendemain de cette rencontre internationale.
Même si parfois les enjeux climatiques ne sont pour certains que de lointaines préoccupations reléguées au second rang (sinon moins encore), d'autres en Guadeloupe s'inquiètent autant qu'ailleurs du dérèglement climatique et de ses conséquences ici ou ailleurs dans le monde.
C'est le cas des membres de l'O.N.G. CoeDADE RUP (Comité d'Organisation Européen Des Assises De l'Energie dans les Régions Ultra Périphériques) qui ont suivi avec une grande attention les travaux du sommet de Copenhague et même transmis des propositions en reprenant celles faites lors des Etas Généraux de l'Outre-Mer.
L'O.N.G. a souhaité poursuivre sa démarche et a invité en Guadeloupe Sandrine BELIER, députée européenne, membre de la commission de l'environnement, de la santé et de la sécurité alimentaire des travaux du Sommet de Copenhague. La députée « Europe Ecologie » a accepté de venir faire un bilan du sommet auquel elle a participé, au cours d'une journée « Rencontres sur l'environnement », à l'Espace Régional du Raizet. Une journée « tous publics » au cours de laquelle il devait être question d'identité écologique locale, des déchets, d'agriculture et d'énergie. Des thématiques développées par des spécialistes venus échanger avec le public.